dimanche 23 février 2014

Le poids des pensées

La pensée a un poids. Penser à une chose, c'est la déformer, car la pensée d'une chose n'est pas la chose. La pensée est une représentation mentale. Confondue avec la réalité, elle prend un poids, non pas dû à sa structure énergétique, mais à l'émotion qui s'y greffe, qui fait miroiter le trésor de ce que je suis dans ce que je ne suis pas.

C'est le mental tout entier qu'il convient d'inclure dans son regard. Car c'est sa totalité, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, qui maintient vivant le mirage du devenir.

Se désencombrer est ainsi se désencombrer des mirages qui occupent mon esprit, l'emplissent tant, que l'esprit lui-même, qui les contient, est ignoré.

Vivre léger, c'est vivre à partir de la conscience sans pensée. Les opinions, points de vue et jugements sont alors distants. Ils ne sont plus confondus avec la réalité. La réalité de mon être est sans pensée. Elle est présente avant que j'y sois présent. Elle est, en réalité, présence. La présence, qui est présente à chaque instant, est sans poids. Elle est transparente, toujours fraîche et innocente. Elle est le regard de l'enfant étonné, de la femme aimante, et du sage accompli. Elle ne peut être trouvée, étant déjà là.

mardi 18 février 2014

Pléiades


 Une superbe chorégraphie par la compagnie japonaise Enra, accompagnée de jeux de lumière. Poétique, technique et magique! Enjoy!



Performance & Choreography :Saya Watatani , Maki Yokoyama
Director : Nobuyuki Hanabusa
Animator : Seiya Ishii , Nobuyuki Hanabusa
Music : Nobuyuki Hanabusa
http://enra.jp

lundi 17 février 2014

Soi et la pure conscience

Dès notre tendre enfance nous apprenons à nous construire une identité forte pour survivre. Cette identité peut être celle d’un vainqueur ou d’un vaincu. La société aime les gagnants, mais les victimes attirent aussi beaucoup de sympathie. 

Plus tard, nous apprenons à faire notre place dans le monde et à développer des relations interpersonnelles harmonieuses. Certains apprendront à gérer leurs émotions et étudieront différentes techniques pour s’en libérer. Ces approches ont leur place dans notre évolution, elles nous permettent de survivre

Puis, arrive un jour où nous découvrons les limites de la survie et commençons à chercher quelque chose de plus simple, plus naturel et plus vivant. L’impulsion pour « vivre » dépasse celle pour «survivre».

Dans cette transition où l’élan pour « vivre » et « être vraiment soi » commence à surpasser l’impulsion de survie. Quelques remises en question s’imposent. Dans un système où la survie dominait, certaines croyances avaient leur utilité. Elles sont maintenant des obstacles à une vie simple et légère.