La Source

Il est un être confus qui existait avant le ciel et la terre.
Ô qu'il est calme ! Ô qu'il est immatériel !
Il subsiste seul et ne change point.
Il circule partout et ne périclite point.
Il peut être regardé comme la mère de l'univers.
Je ne sais pas son nom.
Pour lui donner un titre, je l'appelle Tao.
En m'efforçant de le décrire, je l'appelle grand.
(Tao Te Ch'ing Chapitre 25)

Vous avez peut être remarqué que j’écris souvent au sujet de ce que j'appelle la source dans les  posts de la série Practice Profiles. Il est difficile d'écrire quoi que ce soit sur la source en dehors de ce qui a été déjà écrit. En fait, il est difficile de dire quoi que ce soit sur la source  (raison pour laquelle j'ai commencé ce post avec un passage choisi du Tao Te Ching).

Qu’est-ce que l’illumination?

Amis et famille ont longtemps insisté pour que j'écrive et parle de mon expérience et de ma compréhension de ce sujet. J'ai hésité, non pas parce que l'illumination est si difficile à décrire, mais parce qu'elle a tendance à vous rendre paresseux.

Avant le changement, j'étais très actif, j'écrivais, je lisais, je jouais de la musique, faisais du sport, bref j'étais toujours en mouvement. Mais après le « changement » comme je l'appelle, il y avait la claire vision que toute cette activité était stupide et qu'elle exigeait un effort incroyable.

Mais avant de poursuivre, laissez moi poser le fait fondamental : je suis éveillé. Je me suis éveillé il y a un an environ. Je sais ce que je suis, ce que j'ai toujours été et ce qu'il est impossible de cesser d'être. Certains appellent cela illumination, ou vérité ultime, conscience de l'unité, esprit infini etc. Mais tous ces noms ne disent pas au non éveillé, ce que c'est. Même moi, je l'appelle « le changement », ce n'est pas vraiment exact, car rien n'a vraiment changé, mais paradoxalement, un énorme changement a pris place. 

Pas de clause d’exclusion

Nuages

Parce que les pensées et les sentiments ne sont pas réels en eux-mêmes, nous ne devrions pas en conclure pour autant que nos interactions individuelles avec les autres sont complétement irréelles. C'est la croyance que nous sommes nos pensées, et par conséquent la façon de nous relier aux autres en tant que personnalités (ne pas voir que la conscience est leur véritable nature) qui est une illusion.

Si nous ne faisons pas attention à la souffrance des autres, ou même la provoquons, puisqu'il est vrai que la souffrance peut arriver du fait de l'identification erronée avec le soi créé par la pensée, dans ce cas la souffrance elle-même est réelle. Même les traditions non-dualistes telles que le Zen et le bouddhisme Vajrayana soulignent l'importance de la compassion et du soulagement de la souffrance dans la vie quotidienne. Si nous nous désengageons du monde parce que nous le considérons comme «un rêve», alors nous ne pouvons pas saisir les opportunités et les responsabilités de cette vie humaine.

Plongez dedans

Dans l’éveil, tout ce qui vient dans le champ de conscience est important. La clé est de reconnaître que l’éveil n'est pas se sentir bien. Il ne s’agit pas non plus de choisir, d’éliminer, d’accentuer. Il s'agit de ce qui est.

Avant que la perte totale de l'identification avec l'illusion d'un monde et d’un moi puisse être réalisée, il doit d'abord y avoir acceptation de cette chose même. Le rejet ou la dévaluation de ce rêve ou de quoi que ce soit qui y apparaît est l’assurance qu'il continuera à paraître réel. L'acceptation de ce qui est, à ce niveau, signifie aucun jugement, juste laisser ce qui se passe en ce moment couler simplement et complètement en vous et sur vous. Cela signifie la libre acceptation de tout ce qui se présente. Sans exception.

La mascarade

Chercher ou ne pas chercher? 
Vouloir ou ne pas vouloir?
Suis-je un Je, un petit moi ou un grand soi?
Aimer ou ne pas aimer?
Je regarde par le cœur, la tête, les yeux, le pied!
Alouette!
Suis-je libéré du Je?
Suis-je le rêveur?
Qui rêve?
Qui voit le rêveur?
Suis-je l’ego?
Comment le dresser ou m’en débarrasser?

Le désir de conclure est permanent chez le chercheur :
« Maintenant j’ai compris!
Je proclame que je suis sans le Je.
Je vis dans la non dualité.
Je suis le vide.
Le vide a pris la place du moi.
J’ai eu une ouverture d’éveil, hier, à 10h15.
J’ai eu une confirmation dans mon rêve cette nuit.
Je comprends enfin, et mon corps a intérêt à me donner des signaux correspondants.
J’ai trouvé la vérité et maintenant je vais l’expliquer aux autres,
Ces ignorants perdus qui errent dans l’univers,
À la recherche de leur réalisation.
Je vais les aider. »

Marcher sur l’eau

Un nouveau sport, étonnant, vous avez juste à croire que c'est possible, que vous pouvez le faire et essayer...

C’est en anglais mais pas besoin de traduction ils parlent avec les mains, voir avec les pieds...

Tu n’agis pas comme un éveillé

Gandha - Se recentrer

"Tu n’agis pas comme un éveillé."

"Il n'agit pas comme un illuminé".

Avez-vous déjà pensé cela ou connu quelqu'un qui l’a pensé? C’est plus courant que vous ne pourriez l’imaginer. Une des choses curieuses au sujet du chercheur spirituel est l’idée préconçue de comment quelqu'un regarde / agit quand il est éveillé ou illuminé. Beaucoup de gens pensent qu'une personne qui est illuminée vivra dans un bonheur permanent, toujours calme, toujours souriante ... ainsi de suite. Mais est-ce vrai? Un de nos plus grands chefs spirituels, et bien connu, Jésus-Christ, était connu pour se mettre en colère et  frapper sur la table de temps en temps. Ceci le rend-t-il moins éveillé qu’il n’est décrit dans la Bible? En vérité, cela fait de lui un très bon exemple.

Regardez…

Regardez, c'est simple. Maintenant nous avons le nez sur l'écran, écran d'ordinateur, de télévision, de voiture, de cinéma ; sur l'écran plat de notre vision ou de nos pensées.

Que se passe-t-il maintenant si nous ramenons notre conscience à son point d'origine ?... C'est facile. D'abord ramenons, ou plutôt, prenons conscience que nous ne sommes pas seulement conscients de ce qui se trouve devant nous, ou en nous, mais aussi derrière nous, notre dos et l'espace derrière.

N'imaginez pas, ne visualisez pas! Sentez le... Conscientisez le... C'est simple, c'est sensible... Juste la Conscience... explorant la Conscience... Quand la conscience est ramenée à la totalité de son champ d'attention, dans l'instant, que se passe-t-il ? Que ressentez-vous ?... Faites en l'essai...

Naturel, normal, et la préférée de tous: la souffrance

Les humains naturels ont peu de choses recouvrant ce qu'ils sont intrinsèquement. Les humains normaux se considèrent comme des personnes, et ceci est la plus grande de toutes les couvertures.

Il n'y a personne tapant ces mots, cependant il y a un corps / mental qui permet aux conditionnements de travailler sans être entravés par des "pensées à propos de". Ce manque d'entrave permet à l'humain naturel d'être présent et la conscience est libre de régner.

La clef, ici, est de comprendre qu’avant même que la non-existence d'un "je" ou "moi" personnel soit vue, la conscience a les mains libres. Avant que l’absence de moi soit connue, il n'existe pas de moi, de je, dirigeant le spectacle. Et le spectacle tourne, n'est-ce pas? Les choses se disent, les décisions sont prises, le travail est achevé, les activités entreprises. Pas de je qui parle, décide, travaille, achève ou entreprend quoi que ce soit. Et tout se passe très bien. La conscience opère maintenant sous de bien moins nombreuses, voire aucune, idées délirantes. Agréable.

Il n'existe aucun moyen de comprendre cela

Il n'y a vraiment pas besoin de comprendre tout cela. Tous les enseignements sur l'illumination, la non-dualité, le caractère illusoire du soi, etc. sont juste des mots. L'ego aime les mots, les morceaux de connaissance qu'il peut saisir. Cette saisie crée l'ego, le sentiment de soi, et ne fait que perpétuer l'agonie de la recherche.

La conscience unifiée

La différentiation crée l'illusion du moi séparé qui se croit unique, le fruit exclusif de son histoire. Cette illusion conditionne la conscience donnant naissance à la pluralité et au conflit. La conscience unifiée, c'est-à-dire la conscience de l'« un » non différencié, ne se laisse pas attraper dans les limites du moi séparé et des illusions d'un temps présent unique. C'est la conscience conditionnée du moi séparé qui croit à la souveraineté du temps présent unique : c'est elle qui crée l'avenir et se laisse cloisonner derrière les murs de sa propre limitation. Cette conscience crée la confusion tout en croyant qu'elle possède la Vérité.

La conscience unifiée est la seule qui peut comprendre absolument la réalité. La conscience qui s'est unifiée intérieurement est aussi unifiée extérieurement. Elle n'est plus, donc, dans un état de conflit. D'autre part, l'unification intérieure donne naissance à une réelle indépendance ; elle représente le début de l'existence individuelle authentique, puisque libérée de toute influence.Cette unification se fait de soi, sans l'intervention de la volonté consciente. Son arrivée à l'existence est la conséquence directe de la compréhension claire et nette de l'unité de la vie.

Quitter les rivages de la croyance

Quitter les rivages sûrs de l'endroit où nous pensons que nous sommes et s'aventurer sur la vaste étendue de la mer de la conscience silencieuse est une proposition effrayante. L'abîme de l'éternité est trop vaste, trop méconnu, trop grand pour beaucoup d'entre nous. Pourtant, quitter les rivages de la tradition, du familier et des croyances est ce que nous avons éventuellement à faire si nous voulons être totalement et définitivement libre, une bonne fois pour toutes.

Pour permettre la réalisation du Pur Silence, la conscience du maintenant, la vérité telle qu'elle est, vous devez avoir un esprit frais non encombré. Cela signifie non seulement l’abandon du bruit de surface des soucis, angoisses, nostalgies, culpabilités, désirs et fantasmes (tous des plus difficiles à lâcher, mais vous devez les laisser aller), mais (et ici c'est réellement un gros morceau - prêts ou non), vous devez abandonner toutes vos croyances traditionnelles, vos concepts de religion, foi, espérance et surtout de Dieu lui-même.

La terre vue de l’espace

Un petit voyage en satellite autour de la planète...

Méditation pour week-end paresseux

Voilà, en particulier pour le week-end, une méditation que vous pouvez faire en position couchée dans votre lit! Vous pouvez aussi la faire assis sur une chaise.

 Les yeux fermés, laissez aller les pensées et prenez conscience des sensations dans le corps. Sentez les points de pression là où le corps est en appui sur le lit ou le fauteuil, ou là où une partie du corps est en appui sur une autre. Essayez d'être conscient de plusieurs points simultanément, soyez pleinement conscient d'eux.

Une nouvelle spiritualité

Il est de plus en plus clair (et oui, oui, finalement, même cela est une histoire) qu’une nouvelle ère de la spiritualité se lève, une spiritualité radicalement inclusive et accessible, libre du dogme, de l'idéologie et de la croyance aveugle du passé, une spiritualité dans laquelle rien ni personne - y compris les enseignants eux-mêmes - ne peut échapper à l'investigation impitoyable, ni à la transparence aveuglante de la lumière de l'amour, une spiritualité dans laquelle personne ne peut prétendre à aucune sorte de vérité absolue ou de connaissance privilégiée.

Pas la peine de vous embêter, sauf s’il le faut

J'ai réalisé aujourd'hui que je passe la plupart de mon temps sur ce blog à parler de l'éveil et des pratiques qui peuvent aider le processus. Ce dont je ne parle pas c’est qu’en fait rien de tout cela n’est nécessaire.

La vérité est que l'éveil ne vous rend pas meilleur. L’éveil ne résoudra pas vos problèmes personnels. En fait, il résout un seul problème très spécifique, qui se révèle ne pas être un problème. Quand je prends le temps d'examiner ma motivation pour publier mes écrits ici, je trouve que cela n'a rien à voir avec le fait d’essayer de convaincre les gens qu'ils devraient tenter de s’éveiller afin de pouvoir être mieux, ou se sentir mieux, ou acquérir un certain salut spécial ou une sécurité pour le monde. Je ne voudrais même pas mettre ces idées dans la tête de personnes par ailleurs ordinaires. Mais la vérité est que beaucoup de gens sont déjà sur cette voie. Ils ont déjà décidé qu’il est important de s’éveiller. C'est à ces personnes-là que j’offre ces écrits. Ce travail peut prendre un certain temps et j'aimerais qu'il ne prenne pas plus de temps qu'il n'en faut.

Le pouvoir de l'amour

L'amour est présence. Il est la constance témoin de l'inconstance, la permanence témoin de l'impermanence. Il est le connaisseur des contraires, ne connaissant pas, dans sa nature, de contraire. Il n'y a ainsi pas de contraire à l'amour.

Le pouvoir de l'amour est d'être libre du besoin. Il fleurit ainsi dans la plénitude de sa présence.
Vouloir aimer appartient à la personne. L'amour est sans vouloir.

Vouloir être aimé appartient aussi à la personne. L'amour a-t-il besoin d'amour ?

Incarner la réalisation

Sur ce blog et d'autres semblables, nous parlons beaucoup de l'éveil à notre vraie nature, de voir enfin à travers l'illusion d'un "je" séparé. Pour ceux qui n'ont pas encore pleinement réalisé cela pour eux-mêmes, l'idée peut surgir qu'une fois qu'une personne voit ceci, alors elle devient un être humain parfait, un «produit fini» pour ainsi dire. Dans mon expérience, ce n'est certainement pas le cas, et je pense que ces idées peuvent être dangereuses.

L’univers est-il amical?

"Je pense que la question la plus importante face à l'humanité est :"L'univers est-il un lieu amical?". C'est la première question et la plus fondamentale, toutes les personnes doivent répondre pour elles-mêmes.

"Car si nous décidons que l'univers est un endroit hostile, alors nous allons utiliser notre technologie, nos découvertes scientifiques et nos ressources naturelles pour assurer la sécurité et le pouvoir en créant de plus grands murs pour éloigner l’hostilité et de plus grandes armes pour détruire tout ce qui est désagréable, et je crois que nous arrivons à un endroit où la technologie est suffisamment puissante pour que nous puissions soit complètement nous isoler, soit nous détruire tout aussi bien dans ce processus.

Ne laisse pas ton mental quitter ton coeur

Par Mooji 

Notre état naturel

Ce week-end, expérimentons la conscience, peu importe ce que nous faisons. Laissons juste aller les pensées et les commentaires du mental qui viennent à l'esprit.

Par exemple, lors du petit-déjeuner il peut y avoir un flux de commentaires du mental du genre: "nous allons couper du pain pour les toasts .... cela semble un peu fade .... Je suis fatigué ce matin .... il se fait tard ...." L'esprit peut être presque totalement concentré sur ce flux de pensées, aboutissant à nous parler à nous-mêmes pendant que nous faisons les choses.

La souffrance : une invitation permanente

Votre souffrance ou le stress ou l’inconfort psychologique ne sont pas quelque chose de "mauvais" ou "un mal à transcender ou détruire" - il s'agit d'une occasion unique de voir contre quoi vous êtes toujours en guerre. La souffrance est toujours, toujours, une invitation à une profonde acceptation.

Dans la souffrance, vous trouverez toujours cette guerre - vous trouverez toujours cette difficulté  à l’acceptation. Et si la guerre était toujours une invitation à revenir à cette acceptation plus profonde. La souffrance fait mal, et les blessures nous indiquent la maison. Il y a un très beau mot dans la langue anglaise - nostalgie - et il signifie «la douleur du retour à la maison». Mais il pourrait également signifier «la découverte de la maison,  au sein même de la douleur». Parce que, bien sûr, la maison est toujours là, même au milieu de toutes ces expériences auxquelles vous préfériez échapper, tout comme l'océan est toujours présent en, et comme, chaque vague.

La fidélité

Il ne faut jamais prendre à la légère l’expérience de la réalisation du Soi, parce que dès que votre fidélité à la Vérité chancelle, vous êtes de retour à la scission. Si non seulement vous goûtez la liberté, mais vous êtes la liberté, il faudra entretenir une fidélité absolue à la vérité et épouser cette fidélité à jamais. Pour que la liberté soit une expérience vivante et suivie, l’aspect humain en vous doit rester fidèle et être engagé à vivre cette Vérité. Pour être libre l’élément humain en vous doit s’engager à la Vérité pour toujours.

Le passé n’existe pas

Qu'appelons-nous le passé, ou avant, ou hier? C’est tout simplement un souvenir, une activité des cellules du cerveau qui conservent ce que nous avons vécu, entendu, lu ou ressenti. C'est la seule existence du passé: dans notre cerveau. Le passé n'a pas d'existence dans la réalité du maintenant, sauf dans le mental. Par conséquent, le passé est tout simplement une pensée. Alors pourquoi laissons-nous la mémoire ou la pensée avoir tant d'influence sur nous? Pourquoi sommes nous si effrayés de ce moment maintenant, de laisser le maintenant sans contrôle, sans mesure, sans le conditionnement du passé?

Floraisons

Un magnifique bouquet de fleurs en pleine floraison pour souhaiter une bonne fête à toutes les mamans!

Les jours sombres

Votre jour le plus sombre est tout simplement une grande bénédiction, autant que le plus lumineux.

Heidi

Page originale traduite par Christine – Vous êtes invités à partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en citer la source: http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/

L’éveil est le royaume du paradoxe

Parler d’éveil spirituel n’est pas simple. C’est un peu comme expliquer ce qu’est l’orgasme à quelqu’un qui n’en a jamais eu. On cherche ses mots…

L’éveil est une expérience extraordinaire et paradoxale qui permet de retrouver la personne ordinaire que nous sommes vraiment. C’est une immense libération, un titanesque soulagement et en même temps un renoncement à qui nous croyons être. Ce que nous croyons être, c’est notre identité. Par exemple, je suis une femme, je suis née en 1980, je suis fonceuse et déterminée, etc. Tout ça n’est pas qui je suis vraiment. Ce n’est qu’une des sept milliards de manifestations humaines de l’Être.