mercredi 10 octobre 2012

Le miracle toujours présent d’être vous

Commençons par poser la question la plus fondamentale de toutes: "Qui êtes-vous?". Trouvez une photo de vous-même enfant. Qui est sur la photo? "C'est moi!", répondrez-vous. Mais votre réponse pose la question, qui ou quoi est  vraiment ce "moi" que vous dites être? Le "moi" qui est là sur la photo, est-il le même "moi" que vous êtes juste là, en ce moment?

Toutes les pensées et les sentiments que vous éprouvez en ce moment ne sont certainement pas les mêmes que ceux qui étaient là ces années auparavant. Vos idées, sentiments et jugements sur vous-même et le monde ont changé depuis lors, peut-être au-delà de toute reconnaissance. À l'époque, vous vouliez être  pompier ou  danseuse classique. À l'époque, vous étiez terrifié par le monstre dans le placard, et vous avez cru que de minuscules dinosaures roses vivaient dans le jardin de votre voisin. Ces jours-ci vos priorités ont changé. Vous ne passez plus de temps à penser aux dinosaures roses. Vous vous souciez de gagner suffisamment d'argent pour mettre vos enfants à l'école. Vous vous inquiétez de votre pension, de la dernière alerte terroriste, de ne pas devenir illuminés dans cette vie. Votre corps a évolué et vieilli - en fait, il ne reste pas une seule cellule du "moi" de toutes ces années. Votre visage, votre voix, vos cheveux, vos désirs, vos goûts, presque tout a changé.

Mais vous gardez toujours en quelque sorte l'impression d’être vous, d'une manière que vous ne pouvez pas tout à fait expliquer. Il y a un sens indéniable d'être ici, un sentiment de "Je suis" qui n'a pas du tout changé. Vous êtes comme un océan intemporel, qui est totalement resté lui-même, même si toutes sortes de vagues vont et viennent.

Tournez doucement votre attention aujourd'hui vers ce sentiment intemporel et très intime d'être vous. Encore une fois, par "vous" je ne veux pas dire les pensées, les jugements et les images de vous-même qui vont et viennent. Je ne veux pas dire les souvenirs de votre passé, ou les pensées au sujet de votre avenir. Je ne veux pas dire toutes les sensations de votre corps. Je dirige votre attention sur quelque chose qui vient avant tout de cela – vers le sentiment juste d’être vous, quelque chose qui est là depuis que vous étiez un enfant. Je pointe vers un sentiment de présence, un sentiment d'être éveillé et vivant, une connaissance profonde et durable, qui ne vous a jamais quitté, peu importe ce qui s'est passé dans l'histoire de votre vie. Je ne parle pas au sujet d'un individu grandi, ou d’un soi éveillé, ou d’une sorte de version spéciale du soi - je parle du sentiment très ordinaire d'être vous. C'est tellement simple et ordinaire, en effet, que vous avez probablement passé une vie à le négliger.

En lisant cet article, avez-vous remarqué le papier derrière les mots? Pour l'esprit humain, le texte au premier plan est beaucoup plus intéressant que le papier en arrière-plan. Toutefois, sans le fond toujours présent, ces mots n’existeraient pas. Qui vous êtes vraiment est comme le papier sur lequel est imprimé -Âme Sœur - toujours présent, rarement remarqué ou même apprécié, et pourtant absolument essentiel à tout point de vue.

Lorsque nous oublions le fond toujours présent de la conscience dans nos vies, quand nous oublions notre véritable identité avant la forme, nous nous perdons dans l'avant-plan, dans le contenu de nos vies, dans les pensées, les mots et les soucis, dans un état d'esprit fabriqué, l’histoire de nous-mêmes limitée dans le temps. Nous oublions que ce que nous sommes est toujours entier et parfait, et nous commençons à chercher la plénitude et la perfection hors de nous-mêmes. Nous nous rejetons comme incomplets, ici et maintenant, et nous cherchons un futur état de complétude. La souffrance commence lorsque nous oublions qui nous sommes vraiment.
 
Jeff Foster
 
Page originale traduite par Christine – Vous êtes invités à partager ce texte à condition de respecter son intégralité et d'en citer la source:http://du-tout-et-du-rien.blogspot.com/

2 commentaires:

  1. jesuisfilsdedieu12 octobre 2012 à 20:55

    C'est Morceaux de Vie sur terre Son ûniQue éternelle dans nos mémoir Divine qui lui Oublier Rien Et le garde Présieusement Pour l'éternité OUI cela Nous et Facile Car Nous Somme Divin Parfait Eternelle Libré Comme L'air Uniquement Unique et incroyablement Inportant chaque batement de cile et Conté Comme une Poési Pour L'huniver JEAN 10:34-35 VOUS ETES DES DIEUX Vous etes tous filles et fils de Dieu

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  2. J'avais besoin d'entendre cela. Merci.

    J'ai eu comme la sensation d'être immortel en moi en lisant cela. Seul tout ce que je peux percevoir à changer, mon corps, mes pensées, mes sensations diverses. C'est tellement calme et joyeux dans cet arrière-plan comme vous dites, que tout d'un coup ce qui se passe est d'une certaine façon sans importance, et mon passé me semble d'un coup logique. C'est ce que j'avais besoin de vivre.

    C'est tellement bizarre mais en même temps logique de remarquer cela. Cà me fait un petit choc de remarquer qu'au fond cette sensation de "je suis" est pareille. Je me suis tellement impliqué dans ce qui m'arrivais extérieurement que je n'y faisait jamais attention. C'est comme si je pouvais maintenant voir un barrière entre les faits extérieure et émotions, peurs etc, et l'arrière plan que je suis qui lui, n'est pas atteint. Cà ne change pas grand chose dans la vie, mais c'est un grand réconfort intérieur de remarquer ce "je suis" aussi souvent que possible.

    Là je me dis que s'éveiller çà doit juste être capable de tout lâcher à l'extérieur, cette sorte d'attache qui nous happe et nous implique constamment, et qui en fait est ma volonté, je le sens, mais je suis incapable de lâcher tout cela d'un coup. Comme si je pouvais voir maintenant qu'il y a quelque chose en moi qui aime se perdre dans le "premier plan" et même en souffrir. Moi qui rêvais de m'en échapper souvent, je me rend compte que c'est moi qui en redemandais en fait...

    C'est vraiment plein de surprise d'aller voir en soi ce qui se passe.
    Là j

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