vendredi 27 juillet 2012

C'est maintenant

La colère, c'est ce qu'il y a de plus haut en vous, c'est ce qu'il y a d'essentiel. C'est maintenant. Si vous l'écoutez, si vous la sentez, c'est là que vous êtes libre. C'est maintenant. Mais si vous essayez d'écarter cette colère, parce que ça vous empêche de quelque chose, ça c'est un ajournement.

Sentez ce que vous sentez maintenant. C'est à vous, c'est ce qu'il y a de plus précieux en vous. Comment vous le savez? Vous le sentez maintenant. Il n'y a rien d'autre. Laissez cela totalement vous remplir. C'est ça la tranquillité. Vous ne pouvez pas vous libérer demain, vous ne pouvez pas vous libérer dans une seconde ; c'est maintenant. Vous n'avez rien à faire. Ne faites rien : vous ressentez. Il n'y a rien d'autre. C'est ça l'enfance : ne la cherchez pas dans le passé, ça c'est une histoire.

Sentir, ça veut dire aimer, ça veut dire : dire oui. Personne peut le dire ; on ne peut dire que non. Quand vous aimez, quand vous vous aimez, vous aimez tout. Là il ne peut pas y avoir de colère. La colère c'est une vieille histoire, qui veut faire croire qu'il y a eu quelque chose de faux dans votre vie. Et la bonne nouvelle c'est qu'il n'y a jamais rien eu de faux dans votre vie. Votre vie était parfaite. Ce qui s'est passé quand vous étiez jeune, c'était parfait. Car tout est parfait, quand il n'y a pas d'histoire : que les choses devraient être autrement, que Dieu a fait une petite erreur dans votre vie et qu'il vous faut essayer de la corriger, de vous en libérer. Non. Tout ce qui vous est arrivé, c'est ce qui vous amène à être complètement libre dans l'instant. Il n'y a rien à rectifier ; il ne peut plus y avoir de culpabilité, de remords. Tout était parfaitement juste, sauf dans votre histoire que la vie devrait être ceci ou cela. Pas d'histoire. Il s'agit d'être complètement là, il n'y a rien d'autre.

Éric Baret

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3 commentaires:

  1. Etre maintenant, il n'y a rien d'autre.

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  2. Le grand Tourien ... Merci pour ce beau partage

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  3. Il est possible que je ne comprenne rien, mais il me semble que cet extrait tel qu'il est proposé à du bon, certes mais aussi du mauvais.
    Le bon, c'est qu'il tend à faire accepter "l'acceptation" dans la formule tout est parfait... mais non rien n'est parfait et c'est plutôt par ce bout là que "l'acceptation" peut être peut-être. Lorsque l'on a souffert dans son enfance, on ne peut dire que c'était "parfait", non. C'est cette "volonté" dans la recherche de la perfection qui a produit une violence qui n'est pas acceptable. Donc, rien n'est parfait, et c'est parce que rien n'est parfait que l'on peut agir intérieurement, reconnaître que cette imperfection est une marche vers une possible évolution, un mieux dans les relations pour tous les enfants que nous nous avons été et que probablement nous sommes encore...

    Eliana

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